Good boy Bubby
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Entre esclavage moderne et symbolique religieuse, ce premier film cannois a su nous redonner foi en la bonté de l'humanité. Le film met donc en scène le personnage de Lazzaro, profondément gentil mais exploité par sa famille, elle même exploitée par une "marquise". Cette soumission moderne n'est aucunement cachée, c'est alors toute une communauté laissée dans l'ignorance qui va accentuer la cruauté des hauts placés.
Le film tourné en quatre quatre garde tout de même une certaine distance avec ses personnages. Cela permet d'associer chaque paysage a une ambiance spécifique et ainsi ordonné les rapports de forces entre les personnages.
Lazzaro, joué par Adriano Tardiolo, incarne parfaitement la figure de l'innocence et de la bienveillance. Ainsi le spectateur prend directement partie et compte directement suivre l'idée prédéfinie du rapport de force auquel il sera confronté lors de ce film.
Mais grâce à Alice Rohrwacher les barrières sociales se réduisent et un espoir s'installe.
Et c'est justement cet espoir qui accentue le côté invraisemblable du film. Effectivement, l'histoire s'inspire ouvertement de l'Evangile et de la parabole de "Lazzare et le riche". De fait, la devise "aimer son prochain comme soi meme" prend tout son sens.
On retrouve alors un certain optimisme quant à l'avenir de l'Homme. En allant de surprises en surprises, Heureux comme Lazzaro ne reste pas dans un cadre prédéfini et ne nous laisse en aucun cas indifférents.
MEYER Tom
GLATZ Emma
ALIOT Maurine
CHIBOUT Selma
Créée
le 17 mai 2018
Critique lue 938 fois
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