Filmés en quelques semaines avec un iPhone, montés en quelques heures et probablement écrit en quelques minutes, Steven Soderbergh ne feint même pas de s'investir pour 'High Flying Bird'.
Le rythme est lamentable, la narration manque de clarté et les dialogues inintéressants semblent combler le vacuité d'un film ne durant pourtant qu'une heure et demie. Les témoignages face caméra de 3 basketteurs célèbres n'apportent strictement rien au récit, et la stratégie de Ray Burke pour mettre un terme au lockout est expédiée en fin de film.
Le seul intérêt du film, c'est peut-être la mise en scène très libérale de Steven Soderbergh, qui se permet quelques transgressions de la règle des 180 degrés, ou propose quelques changements d'angle de vue perturbants.
Aussi décevant pour les amateurs de baskets que pour les cinéphiles.