Il y a des histoires éternelles que l’on a vues mille fois dans les westerns, les policiers et même dans l’espionnage. Tout je défi est de renouveler le genre soit par un travail sur le scénario, la personnalité des personnages et sur les rebondissements qui donnent un rythme à l’ensemble.
« highway 65 » échoue dans tous les domaines. L’histoire est celle d’une femme célibataire entre deux âges, policière, enquêtrice, mutée disciplinaire dans une petite ville de province, un trou paumé, que même la fameuse highway 65 contourne pour ne pas en voir la banalité. L’enquêtrice arrive de Tel-Aviv, la grande ville, un autre monde. Elle enquête sur la disparition d’une jeune femme que personne ne semble rechercher. Elle est vite perçue comme une « snob de la ville » et une emmerdeuse par ses collègues. On découvre vite que la petite ville est tenue par un clan qui ne corrompt, pas plus que d’autres, toute la ville y compris la police. L’enquêtrice va se débattre pour progresser dans la recherche de la vérité. Elle est ramenée à sa condition de femme pas mariée, sans enfant, de « fouille merde ». Voilà, vous savez tout. Je ne dévoile pas la fin. Les acteurs sont juste dans la moyenne, une musique sporadique qui intervient mal à propos et une manière de filmer tout aussi moyenne. Au final, le film n’est pas mauvais, juste moyen.