Vincent Lacoste s’est orienté vers des études de médecine, comme son père Jacques Gamblin. Il entame son premier stage en temps qu’interne dans un l’hôpital. Quelle meilleure formation en effet que d’apprendre sur le tas auprès de titulaires chevronnés ou d’autres internes plus expérimentés comme Reda Kateb, médecin étranger qui compte bien faire ces preuves et s’installer en France.
On le savait déjà, mais dans le milieu médical on voit souvent des choses dures, voir sordides (voir le blog alorsvoilà.com si vous ne connaissez pas) et on a besoin de décompresser, de faire la fête.
Mais la vie au service des urgences n’est toujours rose. Loin de la théorie des bancs de la fac, on découvre une autre réalité : Personnel surchargé, manque de place, décisions prises un peu trop rapidement, l’erreur médicale arrive un jour ou l’autre.. Et lorsqu’elle survient, c’est un dilemme entre le choix d’assumer ses erreurs, et le choix de ne rien dire pour préserver sa carrière, avec la culpabilité qui va avec, sachant que dans ce choix, la hiérarchie couvrira l’erreur car elle souhaite avant tout préserver la réputation de l’hôpital..
On réfléchit sur cette notion de transparence, d’intégrité professionnelle, sur l’accompagnement des malades en fin de vie, sur le droit à l’euthanasie, sur les conséquences des restrictions budgétaires sur la santé des patients..
Un film qui dresse un portrait plutôt réaliste de l’hôpital aujourd’hui.
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/09/08/hippocrate/