Le film coûta une fortune et fut une véritable catastrophe financière. Il est pourtant loin d’être inintéressant en tant que peinture ironique, mais non dénuée d’une certaine tendresse, de l’American Way of Life et des petites gens de l’Amérique profonde, les « gens de rien » comme dirait Monsieur Macron. Les influences sont multiples, on pense notamment au chef-d’œuvre de Jacques Tati, Trafic, mais aussi au film choral genre Nashville de Robert Altman. Le tout, franchement déjanté et assez réjouissant. Il faut remercier Jean-Baptiste Thoret d'avoir exhumé cette rareté dans unes excellente copie (collection Make my day, studio canal).