Après un flashback peu convaincant, Hurlements V : La Re-naissance pose ses bases comme une mauvaise blague : "C'est l'histoire d'un baron, une actrice, une écrivaine, un photographe, un professeur, un tennisman, deux amants, un chanteur et une cuisinière enfermés dans un château qui n'a pas été ouvert depuis 500 ans."
Un château abandonné donc, mais dans lequel toutes les torches ont été allumées (oui, même dans les passages secrets inconnus des personnages) et qui se paye le luxe d'avoir été aménagé en petit gîte rural option jacuzzi au sous sol.
Faute de choses à faire, les personnages vont se décider à élucider un mystère qu'ils ont eux même imaginé entre deux binouzes, à l'heure de l'apéro, prenant de court le scénario qui n'avait lui même pas encore pensé à proposer un élément perturbateur.
Alors qu'ils commencent à disparaître les uns après les autres et que la joyeuse troupe s'affaire à découvrir qui va coucher avec qui, un éclair de lucidité leur fait prendre conscience que certains d'entre eux manquent à l'appel. C'est ainsi qu'ils décident de partir explorer les passages secrets du château en prenant soin de bien se séparer dans le labyrinthe, même si de l'aveu des personnage, la meilleure solution pour s'en sortir est de rester ensemble.
Le film n'a pas grand intérêt, mais quelques points nécessitent d'être relevés :
- La même boucle musicale de 3 seconde répétée après la mort des personnages, est un peu lourde (juste un peu, surtout après l'avoir entendue une dizaine de fois dans l'intro)
- C'est la tempête dehors, c'est plus la tempête dehors, c'est de nouveau la tempête dehors
- Les personnages au loin, qui se baladent sur un fond gris
- Les murs en cartons
- L'éclairage CATASTROPHIQUE dont bénéficie le film. Il faut le voir pour le comprendre, mais c'est complètement chaotique.
- La justification alambiquée sur l'histoire du château qui ne saura convaincre personne
- Le final inspiré de Michael Jackson
- La moitié des visuels sur le DVD ne viennent pas du film
- Le musicien a un catogan