Le caca des pigeons c'est caca, faut pas manger.
C'est l'histoire d'un mec au moyen-âge qui se balade parmi les clodos. Et il y a beaucoup de clodos. En fait, il n'y a presque que des clodos. Des clodos avec des têtes ravagées par la vie. Mais la vie dans les mines de sel du Kazakhstan. Ou dans un quartier de Roubaix. Un truc vraiment hardcore.
Et donc, il y a aussi de la merde. Du caca, de la pisse, de la boue. Un peu partout. Par terre, sur les visages, sur les objets. Je n'ai pas été très attentif mais je pense qu'il y a aussi des mecs qui bouffent leurs crottes de nez. En tous cas, c'est bien dans l'esprit du film. Souvent, quand le réalisateur ne savait pas trop quoi faire, c’est-à-dire toutes les deux minutes, des clodos présentent des poules à l'écran et poussent des cris du genre "beuaaaa" ou "baaaouuu". Voire même "beuaaaiouuaooo".
A part ça, les clodos parlent. Tous en même temps de préférence. Et en tenant des propos incohérents. Après ils se bousculent puis essuient les fientes de pigeons qui leur chient dessus en permanence.
Ce film, c'est trois heures en immersion dans l'esprit de Kadoc. En russe. En en noir et blanc. Uniquement en plan serré. En chiant aussi. Surtout en chiant.