Il était une fois un Leone atypique
Il était une fois la révolution fait office de bébé atypique chez Leone.
Sujet différent, thème traité plus durement, des protagonistes qui parlent, qui parlent beaucoup. Et ça ! C'est pas habituel chez Sergio.
Rob Steiger n'est pas un gars comme les autres dans ce Leone, il parle tout le temps, il est atypique, ce n'est pas un personnage Leonien comme on en a l'habitude.
Dans le même temps James Coburn est beaucoup plus dans la moule, efficace, charismatique. Le duo Steiger - Coburn est riche, différent, atypique. Il ne ressemble à rien d'autre.
Mais au delà de ces personnages inhabituels chez Leone. C'est le thème : la révolution. Leone essaie de la retranscrire : de la conception à la réalisation, Leone met le doigt là ou ça fait mal quand on parle de révolution : Qu'est ce que c'est que faire la révolution ?
Un Leone pas comme les autres, bourrées de qualités comme d'habitude. Leone livre un nouveau monument du western, un énième duo d'une rare qualité, une nouvelle BO formidable, comme si chaque film était un nouveau chef d'oeuvre. Mais Leone n'en oublie pas les paysages classieux, les coups de feu et quelques répliques bien senties. Parce que sans cela, un Leone n'est pas un Leone.