Un jour j'ai lu un bouquin, La grande histoire des codes secrets de Laurent Joffrin et c'est là dedans que j'ai connu Alan Turing. J'ai vite été passionnée par cette histoire, c'est impressionnant qu'il décrypte Enigma et que ses recherches poussent à l'invention de l'objet qui me sert à écrire cette critique. Son intelligence restera une source d'admiration et ses travaux honorable.
Toutefois dans ce film, sa nature homosexuel est un sujet tabou et illégal pour la société présenté, les faits véritable nous montre que c'est bien erroné. Il ne se cachait pas d'être ce qu'il étais, lors de son cambriolage il a été prouvé que ca avait un lien avec un de ses anciens amants, il n'a rien nié. Suite à cela comme dans cette œuvre, il avait le choix entre l'incarcération ou la castration chimique (diminution de la libido et effets secondaires comme la pousse des seins comme ceux d'une femme, dépression ou encore prise de poids). Il choisit la deuxième sentence d'une durée d'un an en 1952. Quand le traitement fut terminé en 1953 et que ses effets se soit estompés, il reprit sa vie en mains. Malgré ca, après moins d'un an, le 8 juin 1954 il est retrouvé mort dans son lit, une pomme croquée près de lui.
L'enquête conclut à un suicide par empoisonnement au cyanure, le moyen d'ingestion du poison était évidemment la pomme selon les hypothèses. De plus Alan Turing appréciait beaucoup la scène d'empoisonnement dans Blanche Neige et certains en ont conclu le lien irréfutable de la méthode présumé du suicide. Cependant selon sa mère, le mathématicien n'était pas dépressif, et avait d'ailleurs repris des projets qu'il avait écrit.
Jack Copeland qui est un spécialiste de Turing réfute cette hypothèse en expliquant simplement qu'il faisait des expériences chimiques d'où sa procession de cyanure et qu'il lui arrivait de goûter ou n'inhaler des produits pour les reconnaitre. Pour lui sa mort est accidentelle, c'est comme ca qu'il aurait ingéré sans le vouloir ni le savoir une dose mortelle de cyanure.
Je trouve ce film très beau et très bien réalisé malgré le fait que certains éléments ne collent pas à la réalité, les évènement les plus importants y sont rapportés à l'identique. C'est le principal.