𝐼𝑚𝑚𝑎𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑒 tente de se positionner comme un exemple d'elevated horror , mais son manque de subtilité le rend plutôt grossier et simpliste. Le film aspire à aborder des thèmes profonds tels que l'autonomie corporelle des femmes et les conflits internes de la foi, mais il échoue à les traiter avec la finesse nécessaire pour véritablement résonner auprès du spectateur. Les intentions sont là, mais la réalisation manque d'ambition et de profondeur, laissant une impression d'inachevé.
Néanmoins, 𝐼𝑚𝑚𝑎𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑒 se révèle étonnamment divertissant, mélangeant astucieusement la nunsploitation des années 70 avec l'horreur des vidéoclubs des années 80. Ce mélange de genres en fait une série B agréablement surprenante, qui, malgré ses défauts, offre une expérience cinématographique divertissante. Sydney Sweeney, dans le rôle principal, apporte une énergie qui maintient l'intérêt, même lorsque le scénario vacille. En fin de compte, le film ne révolutionne pas le genre, mais il offre un divertissement honnête pour les amateurs d'horreur à la recherche d'un spectacle sans prétention.