Derrière les oliviers, l’amour retrouvé,
Pour un instant, un instant seulement,
Puis la haine et la honte dégainent sans pitié ;
Début sanglant du fil des tourments.
Le combat ne fait que commencer,
Animé par une promesse de changement,
Dans les rues, les cœurs et les idées,
N’apportant au final que déchirements.
Des vies volées de tous les côtés,
L’horreur n’a pas de campement ;
Les feux et les rancœurs, ainsi amplifiés,
Engendrent un avenir des plus violents.
Sur les traces d’une mère décédée,
Les souvenirs en mouvements,
Et en quête d’un lourd passé,
Pour le pire des dénouements.
Deux êtres aux cœurs délaissés
Que la vérité frappe brusquement,
Dans un grand souffle coupé,
La haine s’endort lentement.
La Femme n’aura cessé de chanter,
Jusqu’au bout, désespérément,
S’éteignant dans ses mots éclairés,
Espoir de grâce et d’apaisement.