On a vu à la fin du précédent épisode que Joffrey de Peyrac, le premier époux d'Angélique, n'était pas mort pour de vrai (coup de théatre qui était d'ailleurs stupidement éventé par la présence de Robert Hossein au générique) et l'indomptable Angélique, toujours amoureuse malgré sa collection d'amants et de prétendants, part à sa recherche. L'aventure l'entraine sur les mers puis, loin des châteaux de France, dans des contrées orientales.
Prisonnière et maltraitée par des pirates (avec une scène de viol collectif pas très raffinée et, par ailleurs, très ridicule), vendue comme esclave, à un prix digne d'une star mondiale de foot! sur un marché arabe, Angélique est encore une fois le jouet des hommes. Quoique joliment costumée et colorée, l'intrigue est simpliste -on s'ennuie un peu à bord du bateau des pirates- et l'exotisme oriental est rudimentaire. Dans ces conditions, et parce qu'elle-même est un personnage assez primaire, voire puéril, Angélique fait presque figure d'héroine de BD (érotique). Michèle Mercier, toujours mal dirigée, n'existe que par son ostentatoire beauté et sa sensualité. Au demeurant, la candeur qui caractérise cet épisode, le quatrième, n'est pas sans le charme du cinéma d'aventures des années 60.