C'est marrant, j'avais oublié de faire une critique de ce film. Bon, je me rattrape : Inglorious Basterds est aussi bien un film qu'un exercice de style, à mon goût. Précédé du logo des années 50~60 de Universal (celui du premier Retour Vers le Futur), suivit d'une présentation à mi-chemin entre Pulp Fiction et un Western, le film vire très vite en drame. J'y pense que maintenant, mais des idiots ont eu l'idée d'adapter un film (pourtant Interdit au -12 ans en salle!) en version française. La version originale comprend des scène en français, en allemand, en anglais et même en italien. Qu'est ce que tu vas me traduire, quel est l'intérêt de faire une version française? Sinon m'avoir emmerdé à configurer Canal Satellite ? En plus tout l'intérêt de ce film réside dans la pluralité des langues, comment elles s’emmêlent, etc... Ils suffit de voir les 10 premières minutes du film pour comprendre que Tarantino va jouer avec ce "choc des cultures", tout est amorcé proprement et découpé en partie distinctes (5 précisément) proposant toutes une atmosphère différente pour un même film. On jubile devant Brad Pitt et les Basterds, bien que pas assez présents, mais le must reste l'officier Nazi principal, qui dupe et manipule (presque) tout le monde, y compris Shoshana, jouée par Mélanie Laurent (beurk). Le motif de ce film est gratuit, et aurait il aurait pu être précédé d'un carton Oeil pour oeil, dent pour dent. Inglorious Basterds, c'est la vengeance pure et simple, le meurtre, la violence, et surtout l’extraordinaire. Huits hommes qui butent autant de Nazis, faut le faire. A voir aussi pour la scène ou Brad Pitt se fait passer pour un italien.