ce documentaire ne nous apprend rien, dommage !
Le documentaire du cinéaste danois Michael Madsen (à ne pas confondre avec l'acteur américain du même nom) avait tout pour être passionnant. Into Eternity (2010) s'intéresse au projet finlandais Onkalo, qui sera dans le futur, la plus grande décharge au monde pour les déchet radioactifs . Prévu pour tenir plus de 100 000 ans, ce sanctuaire est en phase de construction, débuté au XXème siècle (en 1970), il sera terminé et opérationnel qu'au XXIIIème siècle !! Ce qui est d'autant plus frustrant pour les ingénieurs d'aujourd'hui, qui ne pourront jamais voir le projet aboutit. Le sujet s'intéresse à la façon dont les déchets pourront resté inoffensif pour les générations à venir et surtout, de quelle manière ils pourront les prévenir de la dangerosité qui se cache à l'intérieur de cet imposant sanctuaire qui une fois opérationnel, sera à jamais scellé par un mur de béton dont personne (normalement) pourra y pénétrer.
En fin de compte, le documentaire n'est pas du tout ce quoi on s'attendait, s'il ne dure que 75minutes, on ne pourra que s'en féliciter car le film est tellement pauvre que les minutes nous paraissent longues et interminables. C'est à croire que Michael Madsen avait mal préparé son sujet, car les questions se ressemblent toutes et se répètent à un point que l'on a constamment l'impression d'entendre encore et toujours la même chose. C'est d'autant plus frustrant que le film est sublimé par une mise en scène où les très beaux plans se succèdent (l'intérieur du sanctuaire notamment, mais aussi l'extérieur où le climat et la rudesse de la Finlande nous sont dévoilés), ajoutez à cela un très un beau travail au niveau du son (les bruitages) et de la B.O, bref, l'esthétisme est le seul et unique point fort de ce documentaire qui au final ne nous apprend rien sur le sujet du nucléaire et très peu sur le projet Onkalo, rien de palpitant, dommage !