It comes at night est de ces films qui peuvent générer l'incompréhension, l'incrédulité, la frustration après une première vision en salle. On en ressort avec le sentiment de s'être trompé, de ne pas avoir compris, d'avoir été floué. Un de ces films qui instillent le doute et vous poussent, une fois les lumières rallumées, à guetter les réactions autour de vous. A chercher une espèce de réconfort. Vous croisez alors des regards aussi perdus que le votre. La connexion s'établit, la parole se libère et, naturellement, les questions fusent. "Vous avez compris?" "C'est quoi cette fin?" "On a loupé un truc?" "Tout ça pour çà?" "Y avait-il un sens caché"...Vous vous rendez compte que vous n'êtes pas seul. Ça a un petit coté rassurant, ça atténue quelque peu la déception. N'en demeure pas moins le sentiment diffus d’être passé à coté de quelque chose. Le temps faisant on effet, le souvenir de cet objet filmique pas clairement identifié s'estompera, doucement mais surement, avant que...Avant que vous ne revoyiez cette affiche, ou que le titre de ce film affleure au détour d'une conversation. C'est à ce moment là que votre curiosité, cette volonté d’effacer ce sentiment d'inachevé vous poussera à presser la touche Lecture pour vous replonger dans cette expérience, à entrer à nouveau dans cette maison isolée dans les bois, errer dans ce long couloir qui mène a cette porte couleur rouge sang. Pour savoir. Pour ressentir et pour comprendre. Bon voyage!