Entrez une description du lien iciDu cinéma qui fait dans le social côté banlieue et ça sonne vrai. Le chômage, la zone, le gris, les centres commerciaux, c’est la misère des petites gens, ceux qu’ont perdu les moyens de rêver.
Olivier Gourmet porte le film, il est magistral. Il porte son fardeau et sa solitude avec grandeur, sa colère est aussi en bandoulière mais il va déposer les armes, trop fatigué pour continuer.
Une réalisation sobre et un regard tendre sur la vraie vie, Pierre Jolivet aime les gens et il aime le peuple, il signe, à nouveau, un bon polar bien sombre mais bouleversant d’humanité. La toute fin fait un peu « Robin des Bois » mais tout le reste en fait un film remarquable.
Valérie Bonneton est meilleure que jamais dans la simplicité; sans faire de grimace, elle est parfaite.
Julie Ferrier fait une apparition épatante, elle lutte aussi à sa manière contre la médiocrité de la vie.
Bénabar continue de nous surprendre dans son costard d’acteur. Quelques notes discrètes accompagnent le film, mais plus de musique n’était pas nécessaire.
Pierre Jolivet est un excellent scénariste doublé d’un très bon réalisateur.
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