James n'est pas un jambon
James Bond est un homme civilisé, épris de tous les raffinements de l'existence et il sait vivre avec son temps. Il kiffe le luxe, les jolis vêtements, les femmes qui brillent et picoler. Il a du goût et peu importe l'époque, il ne passe jamais pour un con, il sait qu'il vaut mieux manger le caviar à la main qu'à la paille, que le nœud pap' dès que c'est possible, ça fait archi pas guignol et il sait que les voyages forment la jeunesse et entretiennent la vieillesse.
James n'est pas un politicien, ces salamalecs ne l'intéressent pas, il n'en a cure. Il se bat pour la liberté et pour défendre le monde occidental. Ses ennemis ne sont pas personnels, pas de haine, c'est le boulot.
Les gens confondent souvent, car James porte parfois le kilt, mais Bond n'est pas musulman, il est écossais et a un caractère de cochon.
Il est toujours bien peigné, qu'il soit brun ou blond, et je me suis laissé dire qu'il sentait bon. Il ne transpire jamais.
James Bond n'est jamais moisi, il faut que ça se sache. Et même quand c'est Roger Moore qui le joue.
Il conduit des voitures propres, avec des boutons partout. Il connaît un type qui s'appelle Q. Mais c'est pas pour autant que c'est le genre à jouer avec les berlingots d'un autre.
Les ennemis de James Bond se confondent avec ceux de la société capitaliste. Il y a deux axes, les cocos (de type soviétique puis, asiatique) et les génies du mal.
James préfère les fingers au chocolat au lait à ceux dorés à l'or fin, il ne tolère les triples mamelons chez personne par contre, rouler des pelles à la future femme de son meilleur pote, pas de souci.
Bond aime voir des femmes tourner et virevolter autour de lui. Il aime être le centre du monde Il les traite comme des objets de consommation courante mais pour son usage perso, c'est pas le genre à faire croquer les copains.
Mais on sait tous que c'est sa manière à lui de se faire payer la perte de sa femme, ne jamais s'attacher et, du coup, de ne pas manger des pâtes tous les jours. L'homme est aussi dur avec lui qu'avec les autres.
James est Commandeur. Il sait marcher, nager, voler, danser, naviguer, jouer au poker et l'espace ne lui fait pas peur.
James n'est pas raciste et on peut même dire qu'il aime tout le monde, qu'il est accueillant, pourvu qu'on soit de muni de roploplos et délesté de roubignoles.
Il a le droit de vie et mort, un double zéro précédent, si tu l'as remarqué, son numéro sept. Il en use et en abuse, parce que c'est pas le genre à avoir des trucs et à ne pas les utiliser.
C'est un surhomme aux capacités physiques et intellectuelles phénoménales. Pourtant, il est anglais.
Et puis, surtout, il a des gadgets