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Kervern est au cinéma ce que le punk rock est à l'opéra.
Cette phrase a l'air d'être profonde et jolie mais elle est complètement con. Vaguement, elle implique un rapport de force esthétique entre les genres, ce qui est un piège, car dans le rapport de force entre les deux, il n'est pas question de finesse ou de raffinement, mais simplement d'oppression. Et c'est ce que Kervern - avec ou sans Delepine - arrive très bien à mettre en place : la mise en scène malaisante de l'oppression du quotidien. Est-ce suffisant pour dire que Kervern ne ferait que du cinéma politique? Non, Kervern fait du cinéma, du vrai, du bon : rien qu'avec la scène apparement anodine de la table basse, vous verrez avoir affaire à un artiste d'une belle inventivité.
Créée
le 26 nov. 2024
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