Par une approche pédagogique, sans jamais être moralisatrice, le film nous explique la didactique consciencieuse de la Justice Restaurative.
Le film fera de l'essence de cette procédure sa force. En son cœur, victimes et auteurs de crimes se partagent la parole.
La mise en scène, rigoureuse mais académique, sert avant tout à souligner la fragilité des échanges, transformant chaque regard ou parole en une confrontation ou une réconciliation et offrant, dès lors, à la parole toute la place qu’elle mérite.
Pourtant, une maladresse demeure : une tentative d'illustrer visuellement, flash-backs et scènes hors huis clos, ce que la parole suffisait à révéler.