Même si je n'ai pas été emballé à titre personnel, il s'agit indéniablement d'un beau film, sorte de western contemplatif (sans être complètement dénué d'action) dans la neige des Montagnes Rocheuses, là où la nature ne fait aucun cadeau.
"Jeremiah Johnson" narre la destinée d'un homme qui a préféré quitter la civilisation, et qui revient à l'essentiel de l'existence : se nourrir, se chauffer, survivre... Le destin imprévisible lui offrira une femme et un enfant, quasi-muets tous les deux tant qu'à faire.
Pour interpréter ce cow boy moderne, le réalisateur Sydney Pollack fait appel à son ami Robert Redford, pour ce qui constitue seulement leur deuxième collaboration après "Propriété interdite" (ils tourneront finalement 7 films ensemble).
Ma note demeure timide car il ne s'agit pas de mon genre de prédilection, que l'on déplore un certain nombre de longueurs, et car je n'ai pas été gagné par l'émotion au cours du visionnage, y compris durant les moments les plus tristes.