« John Q » où l’incarnation de tout ce que je déteste dans le film plaidoyer. On lisse tout, on joue la carte du larmoiement à outrance en usant des pires caricatures et astuces du scénariste débutant et puis ensuite, une fois qu’on s’est donné bonne conscience, on met en place un vieux thriller tout pourri. Ainsi se retrouve-t-on avec plus d’une heure de « se fera-t-il chopper ? / Se fera-t-il pas ? » alors que pendant ce temps-là on ne questionne même plus le système ! C’était quoi le but ? Faire réfléchir sur le système américain ? Eh bah vas-y alors ! Envoie de la bille ! Envoie des éléments de réflexion. Mais non ! C’est un film qui veut être grand public – qui veut rapporter du cash, et c’est bien connu – le grand public il est con : il ne veut pas réfléchir, il veut de l’émotion facile. Voilà à quoi nous résument des films comme « John Q ». Eh bien moi je réponds « sans moi »…