Je suis allé le voir uniquement pour faire plaisir à une personne, qui en est d'ailleurs sorti beaucoup, beaucoup plus hilare que moi... Bon, n'ayant pas vu le premier, je me passerais bien de faire la comparaison, mais il est peu dire que le niveau n'est pas très élevé. Alors que les femmes ayant connu une grossesse s'y retrouvent un minimum et que la comédie ne soit pas sans quelques petites remarques pertinentes en passant : je veux bien. Mais comment peut-on se montrer aussi lourd en si peu de temps ? C'est simple : j'avais l'impression que chaque gag était plus appuyé que le précédent, au point que cela en devenait parfois profondément embarrassant. Bruyant, hystérique et accumulant les platitudes à travers un schéma narratif vu des milliers de fois, « Joséphine s'arrondit » n'a en définitive pas grand-chose à raconter, l'écriture du scénario comme des personnages laissant profondément à désirer, les seconds rôles inutiles et ridicules se multipliant à une vitesse assez affolante.
Le pire, c'est qu'à force d'insistance et d'usure, Marilou Berry finit par parfois par atteindre sa cible, l'ensemble provoquant quelques rires nerveux, une poignée de scènes étant même à sauver. Reste que si l'on ne boit totalement pas le calice jusqu'à la lie
(on évite même le coup du bel inconnu remettant provisoirement en cause le bel « équilibre » du couple),
difficile d'être un minimum indulgent devant cet humour ras des pâquerettes et cette vulgarité éclatant pratiquement toutes les cinq minutes... En tout cas, une chose est sûre : il serait très préférable que la fille de Josiane Balasko reste dorénavant devant la caméra et n'en bouge jamais, mais alors vraiment plus jamais. Et une mauvaise comédie française, une...