Dino de Laurentis veut surfer sur la vague des films d'heroic fantasy, qu'il a lui-même lancée en 1982 avec "Conan the Barbarian". En résulte ce "Red Sonja", où l'interprétation catastrophique de Brigitte Nielsen plombe le film, à tel point que les distributeurs ont cherché à mettre le personnage de Schwarzenegger au premier plan. Mais celui-ci se montre peu motivé dans son rôle d'ersatz de Conan. Et malgré des costumes/décors travaillés, ou la réalisation de Richard Fleischer, la crédibilité du film est désastreuse. La faute également à des répliques ridicules, un scénario cliché, et surtout à un gamin side-kick des plus crispants. Un beau ratage.