Jacen - Trip in Asia

Kundo, age of the rampant (2014) - 군도:민란의 시대 / 137 min
Réalisateur : Yoon Jong-Bin - 윤종빈
Acteurs Principaux : Ha Jung-Woo - 하정우 ; Gang Dong-Won - 강동원 ; Lee Kyoung-Young - 이경영 ;
Mots-Clefs : Corée du Sud ; Historique ; Comédie.

Le pitch :
Pendant l’année 1859, le Joseon féodal est tourmenté par de nombreux désastres naturels, de mauvaises récoltes, la pauvreté, la faim et la mort. Toutefois les riches nobles ne se sentant concernés que par leur propre richesse, continuent d’exploiter et de persécuter les plus pauvres. Après avoir fait tuer la mère et la sœur du pauvre boucher Dol Moo Chi, le riche Jo Yoon dispose du plein pouvoir sur celui-ci. Obnubilé par la vengeance, Dol Moo Chi dégaine son couteau pour les faibles.

Premières impressions :
Une kyrielle d'acteurs connus, une belle image, un fourre-tout de combats et d'action pour un scénario bien peu existant et un ennui presque illimité. Le film brainless et avec peu de ressorts scénaristiques n'est donc pas l'apanage de Disney et de son dernier Star Wars. Les coréens nous montrent qu'ils peuvent produire un film tout aussi nul et vaguement divertissant.

Ayant beaucoup aimé Nameless Gangster du même réalisateur, j'étais plutôt optimiste avant de regarder Kundo. Yoon Jong-Bin avait effectué un gros travail sur les personnages de son précédent film et avait évité l'écueil du "tout action" pour son film de gangsters. Mieux, pour Kundo, il prenait également le rôle du producteur, étant donc parfaitement libre de son produit.
S'est-il laissé grisé par le fait de tourner un film en costume ?

Pourtant le début partait assez bien, on y trouvait même un petit côté Tarantino entre la musique et la présentation des personnages. On y ressentait un petit côté western pas désagréable. Et puis passé la première heure, on ne ressent surtout plus grand chose. Les scènes de combats se multiplient, les personnages deviennent grotesques (ouh le vilain méchant si faible devant les bébés) et le scénario disparait. Côté acteurs, beaucoup de sur-jeu, probablement demandé par le réalisateur. Sans moi.

J'avoue que je suis un peu dur, mais c'est à la hauteur de ma frustration. Le film est bien trop long et il aurait pu être intéressant s'il n'avait duré qu'une heure et demi, mais là j'ai surtout pensé "tout ça pour ça".

Pour conclure, Kundo plaira certainement à ceux qui recherchent un film pour s'assoupir dans son canapé, en deuxième partie de soirée (de préférence avec une pizza et quelques amis). Pour les soirées romantiques ou cinéphiles, vous pouvez passer votre chemin.