Suite et fin des aventures d'Antoine Doinel. Le double sens du titre annonce parfaitement le sujet, et la comédie de François Truffaut est une façon d'état des lieux de la vie sentimentale toujours compliquée de l'instable Antoine.
Les femmes de sa vie, passées ou présentes, sont toutes de la partie et Truffaut, d'ailleurs, puise volontiers des séquences de "Baisers volés" ou des "Quatre cents coups". Ce sont les amours finis ou en passe de l'être qui sont le thème du film dans lequel ses amoureuses ou maitresses jugent, avec bienveillance, le jeune homme immature et exalté qu'est Doinel. Tout juste divorcé de Christine (Claude Jade), incapable de s'engager avec Sabine (Dorothée) et tenté de renouer avec Colette (Marie-France Pisier), Antoine est un amoureux romanesque et intermittent.
Truffaut réalise une comédie légère et vive, sans doute pas la plus réussie ni la plus aboutie, faute d'une véritable intrigue. Les personnages féminins n'ont pas beaucoup d'étoffe mais ont la grâce de leurs interprètes.