L'amour louf
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Après deux heures d’épopée vécues chacun·e de son côté, Jacqueline (Adèle Exarchopoulos) et Clotaire (François Civil) se retrouvent aux urgences hospitalières. Elle vient de se faire violenter par son époux dans une cabine téléphonique, lui s’est ouvert les doigts en frappant les vitres d’une voiture. Séparé·es par le corps du médecin qui soigne leurs blessures, ses interventions humoristiques relevant l’ampleur dramatique de la séquence, les deux anciens/nouveaux amants tentent de se regarder, de fêter des retrouvailles que l’on ne pensait pas observer comme le film nous avait dès son introduction convaincu d’un futur impossible. C’était donc ça, L’amour ouf, celui qui a fait dépasser à ses personnages les limites narratives de l’écrin cinématographique qui les a regardés. Ce dialogue entre Jacqueline et Clotaire devient précieux au titre qu’il apparaît dans un moment de calme où seul le champ contrechamp domine. Les moments où Gilles Lellouche se permet quelques effets de style (le gros plan qui se transforme en plan latéral, toujours régi par le champ contre-champ) ne se remarquent plus tant ils s’éloignent de la frénésie à laquelle nous avons dû survivre.
Lire le reste de la critique ici : https://onsefaituncine.com/critique-lamour-ouf/
Créée
le 24 oct. 2024
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