Débutant à la manière de "The Firm", avec un avocat innocent et talentueux qui rejoint un cabinet en apparence somptueux, "The Devil's advocate" bifurque ensuite, comme le titre le suggère, vers le fantastique. Fantastique qui d'ailleurs louche souvent avec l'horreur, puisque de nombreuses séquences mettent mal à l'aise le spectateur sans pour autant l'empêcher de prendre du plaisir à suive le film, de plus en plus cauchemardesque. Avec Al Pacino dans un rôle sur mesure et Keanu Reeves dans son éternel personnage de gentil naïf faisant un bon contraste avec le précédent, on passe donc un bon moment.