Un film, heureusement court (71 mn) mais décevant, au scénario de vaudeville mâtiné de misérabilisme et de roman de gare (adapté de la nouvelle « Mieko » de Saburō OKADA) : A Osaka (dont le 1er nom était Naniwa), pour aider sa famille et son père qui a détourné de l’argent pour que son fils et sa fille continuent leurs études et qui risque la prison, une jeune téléphoniste, Ayako (Izuzu YAMADA, 19 ans dont c’est la 4e collaboration sur 6 avec le réalisateur), devient la maitresse de son patron (sur la suggestion de sa femme), directeur du laboratoire pharmaceutique Asai. C’est nettement moins palpitant que les mélodrames de Douglas Sirk (1897-1987) ou de Roberto Gavaldón (1909-1986). Seul intérêt, celui de montrer la condition des femmes prolétaires.