L'espion qui m'aimait: Requiem for a Roger Moore

Ayant appris la terrible nouvelle du décès de Roger Moore ( qui n'est pas mon James Bond préféré mais qui était un bien sympa ), Rendons-lui hommage en parlant de son troisième et meilleur film dans la franchise James Bond: L'espion qui m'aimait ( ou The Spy Who Loved Me ),adaptation du roman d'Ian Fleming " Motel 007 ( il a le même titre que le film, en anglais ) de 1962.

Pour commencer, la réalisation de Lewis Gilbert ( et de Ernest Day, pour la seconde équipe ) est bien maîtrisé, mettant bien en valeur les décors, acteurs et scènes d'action. Le cadrage est assez posé et est bien aidé par un montage efficace et bien découpé.

Pour les acteurs, ils s'en sortent avec les honneurs. Que ce soit Desmond Llewelyn ( Q ), Bernard Lee ( M ) ou encore Barbare Bach ( Agent Triple-X / Major Anya Amasova ), ils s'en sortent sans problème mais c'est surtout Roger Moore ( James Bond ) et Richard Kiel ( Requin ) qui sortent du lot en s'appropriant totalement leurs personnages.

Bien que pour aujourd'hui, ça a prit un mini-coup de vieux, les effets spéciaux étaient impressionnants à l'époque et arrive à garder quand même un petit effet, encore maintenant. Que ce soit la pyrotechnie où pour l'utilisation des gadgets, ça fait son petit effet.

Le scénario reprend peu d'éléments du livre de Fleming mais arrive à être entraînant, sans temps mort et bien structuré ( et aussi drôle par moments ). Les scènes d'action sont très agréable à regarder, principalement la scène d'ouverture et les affrontements entre James Bond et Requin.

La musique composée par Marvin Hamlish ( qui remplace John Barry pour ce volet ) et de très bonne qualité, surtout le thème principal " Nobody Does It Better ", et accompagne vraiment le long-métrage jusqu'au bout.

Pour conclure, L' Espion qui m'aimait est un petit bijou dans la carrière de Roger Moore et un indispensable dans la licence de l'agent secret 007. A voir absolument !

RIP Roger Moore ( 1927 - 2017 )