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En ce jour funeste, je me suis dit qu'il fallait peut-être écrire une petite bafouille sur un James Bond, ça faisait longtemps en plus. The Spy Who Loved Me, c'est vraiment l'un des films...
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le 11 sept. 2014
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8
Le patron du KGB s'appelle Gogol, son bureau sort tout droit d'Ivan le Terrible d'Eisenstein, le méchant a un accent allemand, 007 est misogyne et a une libido totalement débridée, de plus c'est un espion pas du tout discret, l'homme de main du méchant est un vampire (mordre les gens pour les tuer, sérieux?), c'est kitsch, ça sent les années 70 des décors cartons pâtes jusqu'à la musique.
Bref, cette première version d'OSS 117 était prometteuse.
Et pourtant, ça marche. Le film se laisse regarder, il est honnête dans ses intentions. Les répliques en VF sont assez magiques tellement c'est niais et informatif (surtout les punchline de Roger Moore). Il est raisonnablement mégalo avant le délire spatial post-Star Wars qu'est Moonraker.
Je l'apprécie beaucoup moins qu'autrefois certes, mais ça demeure amusant, on est en équilibre sur le fil de la série B, manquant parfois de tomber dans le nanar.
Il est pas très intelligent, ni très recherché, parfois le niveau 0 de la mise en scène. Mais le contrat stipulait "action, sexe, guerre froide et années 70" c'est en cela qu'il est honnête à l'arrivée.
Big up a La Boule de Fort Boyard qui joue un bad guy au Caire.
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Créée
le 31 mars 2015
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