Dans les beaux yeux bleus d'Henry Fonda se reflètent une fois encore l'amour de la justice et le sens de l'honneur. Etrangers, lui et son ami se voient embarqués par la quasi-totalité des hommes(et d'une femme) d'un village dans une folle histoire de vengeance, une soif de sang collective, quelque chose comme "œil pour œil, dent pour dent".
Je n'en dis pas plus quant à l'intrigue. Ce petit bijou de film, western si l'on peut dire, à part entière, est un huis clos à l'air libre. La sobriété de la mise en scène et du scénario m'a touchée et surprise. Même lorsque, comme par hasard, apparaît l'atout charme de ce film, (même si bon, tout le monde sait que l'atout charme, c'est Henry), elle ne reste qu'un court instant, et, pas folle la guêpe, c'est avec les yeux qu'elle parle à Fonda.
Je n'ose pas écrire plus pour ne pas gâcher le plaisir qu'il y a pour ceux qui ne connaissent pas encore ce film à le découvrir. J'ajouterai seulement qu'il est la preuve que le cinéma n'a pas besoin de grandiloquence, pour toucher, ni de dégouliner de sentimentalisme, pour être un hymne à la paix. Sans être "gentillet", c'est un film bon. Sans être épique, c'est un film grand.
Si vous ne le connaissez pas encore, jetez vous dessus sans hésiter.