Film de type drame dramatique réalisé par Armand Delahuppé avec Kader Balifaso et Ousmar Benbara.
Film bobo produit pour alléger la culpabilité du réalisateur (et la susceptible Cannes, pauvre chou) d'avoir un nom qu'on aurait zigouillé durant la révolution, et qui raconte l'histoire des prolos dans le plus moindre détail après avoir fait des recherches in situ, mais aussi dans un bon arrondissement, avec en prime des détails un peu trop appuyés des faits et gestes d'un sans-papier (alors là, il mange à la cantine, alors là, il va laver ses vêtements, alors là, il va dormir, alors là, il va se doucher, alors là, il se réveille, alors là, il se balade en vélo, alors là, c'est trop, trop la merde la vie d'Uber eat. Après tout, il en a fait des recherches et il tient à le prouver pour se crédibiliser, malheureusement, on s'ennuie un peu ! Eh oui, un film sur le nouveau combat des bobo qui s'en prennent un peu trop sur l'économie de la flemme (comme ils le disent si bien) car vraiment, l'esclavage, on croyait que c'était terminé mais en fait non. Les clients odieux, les restaurateurs odieux, la vie en général quoi, Paris et ses cons, quoi.
Néanmoins, ce film (pas si misérabiliste que ça) est censé bouleverser notre façon de voir les sans-papiers mais en fait, ça reste plutôt logique d'avoir des merdes quand on vit une vie précaire et on se demande même si la France est un si gros pays de merde puisqu'avec le réalisme, la réalité devient plus sympathique.