La vie tumultueuse d’un petit orphelin qui deviendra le héros de son propre roman. Mesdames et messieurs, applaudissez David Copperfield !
Le rideau se lève et laisse apparaître sur scène David, jeune adulte. Celui-ci entraîne son public attentif sur le lieu de son enfance pour assister à sa naissance. S’ensuivront les chapitres importants d’une épopée rocambolesque qui permettront au héros d’imposer enfin son nom.
Hélas à l’écran, le tour de magie littéraire de Charles Dickens ne prend pas. Malgré un casting britannique flamboyant, permettant notamment aux docteurs House et Who d’échanger quelques lignes, le tourbillon imagé a très vite fait de nous noyer. Si l’époque victorienne gagne en modernité et fantaisie grâce à sa distribution multiethnique menée par le sympathique millionnaire des bidonvilles de Juhu, Dev Patel, les trop nombreux personnages, caricatures crédules ou franchement idiotes, fatiguent et agacent. Quant aux inquiétants, figures plus intéressantes, ils s’évanouissent aussi vite qu’apparus. L’ennui guette rapidement devant cette adaptation généreuse mais ratée qui choisit de diluer la noirceur de Dickens dans un océan de légèreté vaine, compilant de plus ses meilleurs gags dans la bande annonce.
5/10
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