Quand on est enfant, en observant des insectes comme les fourmis, on ne peut s'empêcher de se dire à quel point on parrait d'énormes monstres avec notre taille imposante et bien certains réalisateurs se sont un petit peu mis dans la peau de ces fascinantes créatures mais en imaginant des humains de très petites tailles, tellement que l'on peut marcher dessus sans faire gaffe, parmis les exemples, on peut parler de Peter Hewitt et son film Le petit monde des Borrowers, film de mon enfance, Luc Besson avec Arthur et les minimoys et surement d'autres films mais le meilleur film qui représente se concept de " miniaturisation de l'être humain ", c'est L'homme qui rétrécit, réalisé par Jack Arnold.
Dans ce film, nous suivons Scott Carey, un homme qui, durant un week-end sur un petit bateau avec sa femme, va rentré en contact avec un épais brouillard, jusque là, rien d'anormal, sauf qu'au fil des jours, il s'apperçoit que sa taille diminue, ce que les toubibs ne comprennent pas.
Devenant une atraction pour beaucoup de monde, Scott se renferme et continue de rétrécir au point que son chat le prend pour une proie, seulement, il s'agira pas du seul danger que encoure Scott.
Cela faisait de longues années que je voulait voir un film de Jack Arnold, beaucoup plus ce film que Tarantula pour la simple raison que les araignées me font peur, certes, ça nous débarrasse des insectes nuisibles mais qu'es-ce que ces bestioles sont flippantes.
Bref, bien que comportant une scène avec un horrible tarentule, j'avais malgré tout envie de rattraper mon retard sur ce classique et quel incroyable film.
Bien que sortie en 1957, ce film reste malgré tout très impressionnant et est vite devenu un film culte pour les fans de cinéma fantastique pour pas mal de raisons.
Son histoire, bien que très simple, n'en demeure pas moins efficace et dôté d'un thème sur l'acceptation de soi avec le personnage principal qui peine à supporter de devenir tout petit au point qu'à un moment, quand il sort, il est pas plus grand qu'un enfant de 5 ans, chose qui l'emmerde beaucoup et les dialogues entre les personnages démontrent bien ce handicap à assumer.
La mise en scène est très bonne aussi, même si par moment, cela traine un peu, le film prend une dynamique quand son héros devient petit comme un Lego et va se retrouver sans arrêt en difficulté dans de multiples endroits de sa propre maison, le résultat sur les effets pour rendre Scott tout petit sont bluffants et les scènes montrant les nombreux dangers sont très intenses.
Les acteurs sont impeccables, Grant Williams, âgé de 25 ans durant le tournage, est vraiment dans son rôle de mec qui comprends pas cette perte de taille et peinant à trouver sa place dans le monde gigantesque qui l'entoure, Randy Stuart, qui incarne sa compagne, joue très bien la femme qui fait de son mieux pour remonter le moral de son mec mais qui semble s'en éloigné, voyant qu'il n'y a plus de solution, ils forment tous les deux un bon duo.
L'homme qui rétrécit est un classique absolu des années 50 et du cinéma fantastique, que l'on aime ou pas le genre, il fait partie de ces films qui valent le coup d'oeil au moins une fois dans sa vie.