L'homme qui ne m'a pas fait rire.
L'homme qui rit, la troisième adaptation du célèbre roman de Victor Hugo, a été réalisé cette fois par Jean-Pierre Améris en 2012. Actuellement au cinéma, je me suis décidée à aller le voir, car la bande d'annonce m'en avait donné envie, et puis un vieux roman remis au goût du jour, c'est plutôt intéressant, n'est-ce pas ?
Et bien... absolument pas ! Je n'avais pas regardé les critiques avant d'aller voir le film, grave erreur de ma part. J'ai trouvé le film d'une lenteur impressionnante, dès les premières minutes, je m'ennuyais déjà, je n'avais qu'une envie : sortir de la salle ! Bon il faut savoir que je ne suis pas une grande fan du cinéma français, bien qu'il y est eu de nombreux films que j'ai aimé, mais là ! Cela ne donne pas vraiment une bonne image de notre cinéma et de nos acteurs également.
Gerard Depardieu joue Ursus, un forain qui vit dans sa vieille roulote depuis des années, jusqu'à ce que l'arrivée de Gwynplaine (Marc-André Grondin, sosie de Gaspard Uliel ?) change sa vie, car la frimousse abîmée du garçon lui permettra de se "remettre en scène". Christa Theret joue Déa, une jeune aveugle et potentielle amante de Gwynplaine. Une chose est sûre : je n'ai pas aimé sa performance, du tout. Un rôle peut-être trop théâtral pour elle ? Quant à Emannuelle Seignier (La Duchesse), elle est également décevante.
Bien que le film m'ait vraiment beaucoup déçue, car je ne m'attendais absolument pas à une molesse et une lourdeur pareille, j'ai tout de même était surprise par la fin (ne connaissant pas le livre). C'est donc la seule chose, avec les décors qui sont tout de même très jolis, que je retiendrais de "plaisante" dans le film.
Donc non chers lecteurs, je ne vous recommanderais pas de claquer de l'argent pour aller voir L'homme qui rit, car il risque plus de vous faire pleurer d'ennui.