L'un des personnages, à la fin du film, dit du juge qui a condamné le fils criminel du héros à 20 ans de prison qu'il a voulu le traiter en terroriste sans pour autant faire de son procès un procès politique.
C'est peut-être le même argument qu'il faudrait retourner au premier film de Bertrand Tavernier ; qu'il a surement voulu faire un film politique sans lui en donner la forme.
En découle ce film hybride peu convaincant, qui vaut pour l'interprétation toujours touchante de Noiret, sa confrontation avec l'illuminé Rochefort, et le plaisir de voir à la télé les rues où l'on passe tous les jours...
mais qui vaut moins pour son message politique toujours tu qui explose soudainement dans une fin maladroite, message qui aurait donné au film plus nette ampleur s'il avait été énoncé plus tôt, et lui aurait empêché surement certaines scènes peu compréhensibles...