Ne nous le cachons pas : cet "Idéaliste" est au final une belle déception. Pourtant il y avait de quoi être séduit au premier abord : Coppola aux manettes, une belle distribution, un bon sujet... Bref, du tout cuit d'avance se dit le spectateur impatient! Mais non. Il est d'ailleurs étonnant de voir à quel point Coppola se contente d'un travail propret mais sans imagination aucune, et ce pendant tout de même plus de deux heures. Et l'inévitable d'arriver alors assez vite : on s'ennuie ferme, surtout que l'émotion attendue n'est pas non plus au rendez-vous. Heureusement, la deuxième partie réussit à remonter quelque peu le niveau du film, notamment grâce à des scènes de procès plutôt efficaces (une bonne habitude prise depuis longtemps par le cinéma Hollywoodien), le personnage de Danny De Vito apportant lui un vent de fraîcheur plus que bienvenue dans ce spectacle somme toute assez terne. Au final, rien de honteux donc, mais que les inconditionnels du "Parrain" et autres "Apocalypse Now" soient prévenus à l'avance : aucune trace du grand Francis ne viendra apparaître dans ce film ô combien académique. Passable.