« L’île aux Chiens » est un super film américain qui utilise à merveille la technique de l’animation en volume, et j’ai rarement vu un résultat aussi satisfaisant. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a du boulot derrière, et que ça se voit. Par ailleurs, l’histoire, le contexte et l’ambiance sont des domaines tous aussi réussis et aboutis les uns que les autres. À proprement parler, l’œuvre est réussie en tout point.
L’histoire nous plonge dans un futur dystopique, sur une île qui fait usage de décharge publique pour le Japon, sur laquelle sont exilés tous les chiens en raison d’un virus canin qui devient prétendument dangereux pour l’homme. L’histoire est un prétexte pour dérouler des critiques sociales sur des sujets divers et variés, notamment les machinations politiques et les théories du complot.
Les qualités de l’œuvre sont si nombreuses qu’ils seraient longs de toutes les énumérer. L’intrigue est d’une précision et d’une intelligence rare. Les couleurs sont originales, l’ambiance apporte à l’œuvre une dimension unique. L’alchimie entre les différentes techniques utilisées et le rythme parfaitement soutenu font que l’on ne s’ennuie jamais. Les personnages sont très bien définis. L’humour est subtil et savamment dosé. Enfin, un soin tout particulier a été apporté à la bande-son, minimaliste, mais pas moins immersive et authentique. La musique est remarquable et c’est ce que l’on attend d’un bon film. Enfin, j’y reviens, mais la plus grande prouesse de cette production est la qualité de son animation en volume, qui impressionne par sa perfection.
Il est rare de visionner des films dans lesquelles on souhaite se replonger tout de suite après. C’est mon cas. J’ai adoré, et je sais qu’il me faudra le revoir pour apprécier toutes ses nuances et ses subtilités, tant visuelles que scénaristiques. En écrivant cette critique, j’ai cherché un défaut à relever, mais je n’en ai pas trouvé.
« L’île aux Chiens » mérite l’honneur de toutes ses belles et nombreuses critiques. C’est un film exceptionnel, qui a du sens, et comme en voit un ou deux par génération. J’espère que je vous aurais donné envie de le voir, si ce n’est pas déjà fait.
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