Après son très réussi premier film Monsieur et Madame Adelman, Nicolas Bedos était assez inattendu sur la Croisette mais permet aux festivaliers de passer un moment très agréable en compagnie d’un casting mémorable. La Belle époque est une déclaration d’amour du réalisateur à sa compagne, qui jouait déjà dans son précédent film, Doria Tillier s’empare de son rôle avec un naturel et un charme qu’on lui connaissait bien mais qui la place encore une fois comme élément central du long métrage. Empli de nostalgie, le film entraîne lentement le public dans les années 70 où les technologies, directement pointées du doigt dès le début du film, n’ont pas leur place. Bedos offre un film frais, plein d’émotion, un conte sur l’amour fané, passé et pourtant, l’amour toujours qui triomphe. Quand le passé devient une force du présent et qu’un casting fait vibrer les sentiments, cela fait des bons moments de festival.
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