Son nom est Ringo,...Johnny Ringo !

The Gunfighter est un grand western, parfaitement réalisé par Henry King, un cinéaste de haute volée.
Produit par la Twentieh Century Fox, ce sur-western en noir et blanc, raconte la fin d'une légende des pistoleros de l'Ouest.

Dans la peau de Johnny Ringo, un Gregory Peck moustachu, incarne ce gunfighter solitaire qui recherche la tranquillité après tes années de labeur où son habileté au maniement des colts lui aura apporté une redoutable réputation.
A noter, que le personnage de Johnny Ringo a réellement vécu, il fut l'un des compagnons de route des frères James.

Sa réputation de fine gâchette lui vaudra d'être en permanence provoqué par d'autres cow-boys voulant se faire la légende.

Il arrive donc dans une ville du sud des États-Unis où il souhaite rencontré celle qui fût sa bien-aimée et faire la connaissance de son fils, là il déclenchera la curiosité et l'excitation au sein de la population ne voyant en lui qu'un redoutable duelliste prêt à en découdre alors que lui ne recherche que la paix et la sérénité. La notion de mythe qui prend le pas sur le réel est en permanence présente dans le regard des autres, quand lui cherche à trouver un repos salvateur et une retraite mérité.

On est là dans ce qui se fait de mieux dans le western, tout est rassemblé, tous les aspects redondants qui ont fait ce genre, ses personnages aux allures chevaleresques, ses bandits prêt à faire chanter les colts et tout le langage et les coutumes inhérents au genre le plus pur que nous ai donné le 7ème art.

Il s'agit d'un western où l'on dialogue beaucoup et où l'imagerie se suffit à elle-même, car tellement évidente. De cette facilité à diluer son intrigue et à mettre en abîme les différents aspects de la thématique, Henry King parvient à toucher à la quasi perfection. Ce film est à voir et à revoir car il représente l'essence même de la mythologie westernienne.

Il fait taire les clichés idiots qui consiste à classer le western dans un sous-genre, alors qu'on y dit beaucoup plus de choses que dans beaucoup d'œuvres moralisatrices et donneuses de leçon.

Une western de haute volée donc, et un grand film sur la mythologie et les conséquences qui en découle.