Le synopsis de départ pouvait laisser penser à un drame social austère sur le thème de la drogue. Un thème éculé en somme. Il n’en est rien.
Bien sûr, rien n’est facile pour les deux protagonistes de La fête est finie, mais le sujet central de l’œuvre de Garel-Weiss n’est pas tant que la chute de l’addiction et la dépendance, mais l’espoir d’en sortir. Celui d’un autre avenir. Ce message est brillamment porté à l’écran par le duo d’actrices : leur complicité sublime les plans.
Elles s’aident et se comprennent dans un monde qui ne les comprend pas et s’appuient l’une sur l’autre pour essayer d’avancer.
Pas de complaisance cependant dans le message d’espoir porté par La Fête est finie : les souffrances personnelles, la tentation, le doute, la rechute, sont autant de passages abordés avec réalisme et justesse. De véritables moments de vie pleins d’émotions contradictoires. Lumineux.