Mais putain mais il est bien ce film en fait
Grosse grosse claque du moment pour ma part. Fin du moment décalé parce que bon hein voilà, ma gueule. Mais je m'égare, déjà.
Bref. Très drôle, très vif, très inventif. On pourra reprocher la construction du scénario qui n'est finalement que celle du monomythe bien connu qui a fait la joie de Georgie à l'époque. Mais bon on s'en blance, un MacGuffin en vaut bien un autre (oui j'envoie des termes dans ta face : en gros histoire planplan qui marche bien mais qui n'est de toute façon qu'un prétexte pour le film). En gros c'est du déchaînement d'idées visuelles et de subtilités humoristiques à un rythme effréné qui force au revisionnage. Il y a énormément de référence, ça va à une vitesse de dingue mais ça n'est jamais trop. Le film se paie même le luxe d'une satyre sociale en introduction en décrivant une pseudo-démocratie où les gens sont suffisamment bien installés dans leur petite case respective et tellement heureux en suivant les instructions qu'ils en perdent la volonté d'être libres. Enfin bref ! Même si à la fin ça vire un peu soupe aux bons sentiments, on voit difficilement comment on aurait pu passer à côté vue l'ambition blogbusterienne du film. Et si, au début, on peut quand même paumé le chaland sur les réflexions poilitiques parce que l'exposition se fait toute seule de toute façon, à la fin, faut quand même finir sur de l'happy-ending prévisible et qui fait plaisir quand même.
Ah ouais et l'animation est ouf.
Et la musique est trop cool.
Et... Et... Et... Et merde, ce film EST une grosse pub, c'EST évidemment une grosse pub, ça n'a jamais prétendu être autre chose qu'une gigantesque pub mais putain de merde, c'est une pub géniale. C'est un Toy Story sponsorisé. Et c'est trop bien.
Et je n'irai pas acheter de Lego malgré tout. Mais les gamins en voudront. Donc c'est pas cool. Mais franchement, de nos jours où le placement de produit est une norme, faire un film-placement-de-produit aussi bien, faut avouer, c'est la classe.