Pas très subtil mais toujours sympathique

Il était difficile de prendre la suite de l’excellente surprise qu’était La Grande Aventure LEGO, ode à la créativité servie par des références hilarantes et bien rythmé. Avec ce deuxième film, on perd l’effet de surprise, et on « recycle » quelques-une des idées. Je conçois d’ailleurs que certains n’aient pas aimé que tout l’univers ne soit entièrement LEGO (incursion de la vie réelle, mélange avec des univers dit « de fille »), et que les parties musicales en ont rebutés plus d’un.

Mais avec La Grande Aventure LEGO 2, les scénaristes cherchent à raconter autre chose que dans le premier. Le message ici est sur le vivre-ensemble, le partage et la tolérance. Alors oui, les univers graphiques se mélangent, mais de manière cohérente avec le message que veut faire passer le film. Et si on peut reprocher au film de ne pas le faire toujours subtilement, ou de dépendre « garçon vs fille » de manière assez clichée (désolée, je jouais plus avec petites voitures qu’avec des barbies), son approche n’est pas à jeter.

Emmet reste un personnage très attachant, le caméo de Bruce Willis est savoureux, et de nombreuses références égaient un film légèrement moins innovant en terme de réalisation et mise en scène, mais toujours plaisant à regarder.