Ayant regardé ce court-métrage, que je qualifierai plus de photomontage, dans le cadre d'un cours de cinéma, j'ai payé attention du mieux que je puisse aux détails. Premièrement, non emballée par une succession d'image, je me suis tout de même intéressée à cet intrigant court-métrage.
Personnellement, je trouve que le plus gros atout de ce photomontage est la voix-off. Jean Négroni a fait un travail monstrueux, si je puis me permettre. C'est en grande partie grâce à son éloquence calme, lente mais pas monotone pour autant que j'ai accroché. De plus, le jeu du regard est essentiel. Le regard est pesant, stressant et même effrayant. Ces contre-plongée sur l'expérimentateur nous plonge dans une ambiance sinistre. N'oublions pas Davos Hanich qui nous fait vivre l'histoire à travers son personnage qu'il joue très bien et qui nous fait ressentir de la compassion envers lui. Le noir et blanc ainsi que la lumière ont été très bien manipulé ce qui renforce l'atmosphère inconfortable dans laquelle est le spectateur depuis le début du photomontage.
Les décors sont également très intéressant, et encore une fois fait ressortir cette ambiance sombre que Chris Marker a voulu et a réussi à créer.
En somme, bien que ce court-métrage soit une succession d'images, j'ai oublié au fil du temps cette originale manière de réalisation.
C'est pourquoi ma note est de 6 puisqu'avec des "préjugés" assez négatif, j'ai contre toute attente, apprécié ce photomontage !