Tu verras quand tu seras vieux...
Beowulf est un conte, c'est écrit sur l'affiche.
Malgré une seconde partie bien moins séduisante que la première, malgré une fin un peu médiocre, Robert Zemeckis arrive à charmer son spectateur.
Le parti pris de dessiner les personnages de prime abord pouvait sembler osé, mais colle finalement bien à cette histoire de "légende".
Les technologies "electro oculography" et "performance capture" retranscrivent superbement les expressions des acteurs, rendant le dessin ultra réaliste.
C'est un point positif pour l'immersion dans le récit, à laquelle participe aussi la bande son, autorisant quelques virevoltes scénaristiques parfois tirées par les cheveux.
Outre le travail notable de la direction artistique, il y a de bonnes idées. Un personnage principal intrépide et sympathique ; un méchant qui bave, caractère séduisant et physique répugnant, Grendel est intéressant et sans doute même la plus belle invention / adaptation du réalisateur.
Sans être transcendantal, - Le légende de Beowulf - fait partie de ces films que l'on aura plaisir à revoir après avoir laissé un peu d'eau couler sous le pont.