Le film d'Hitchcock est une véritable introduction à la psychanalyse (ou à la psychiatrie). Tour à tour spectaculaire et didactique, le cas du docteur Edwards dévoile toute la complexité de la maladie psychologique du personnage interprété par Gregory Peck, plus précisément son sentiment de culpabilité.
Vulgarisateur d'un point de vue scientifique et médical -car les symptômes et la
guérison du faux
docteur Edwards empruntent des raccourcis évidents- le récit est très efficace en terme de suspense. Qui est l'éminent psychanalyste Edwards?
Ingrid Bergman, psychologue et amoureuse, se charge d'éclaircir le mystère, lequel, dans un ultime rebondissement, prendra une proportion
criminelle.
La belle Constance Petersen parviendra-t-elle à ses fins au terme d'un récit hitchcokien, mouvementé et introspectif, grace à la subtilité de sa science autant que par la force de son amour?
En attendant, les investigations psychanalytiques du docteur Petersen sont très intéressantes et les scènes oniriques devenues célèbres imaginées par Salvador Dali introduisent une étonnante dimension fantastique.
La révélation finale, malheureusement éventées par des visions successives, est saisissante.