Cinq après "West Side Story", Robert Wise récidive avec une comédie musicale "la Mélodie du Bonheur" qui recevra sa pluie d'Oscars. Là, l'action se déroule dans une Autriche sur un fond historique d'Anschluss.
Le scénario est basé sur des faits réels racontés dans un livre de Maria Von Trapp sauf que l'histoire est très très arrangée. Mais, au fond est-ce si important ? Ce qui importe c'est l'alchimie du cinéma qui réunit sur une belle histoire, la bienveillante Julie Andrews entourée de très bons et jeunes acteurs dans un magnifique cadre autrichien autour de la ville de Salzbourg.
Dame Julie Andrews venait de tourner "Mary Poppins" avant d'attaquer "la mélodie du bonheur" dans le rôle d'une novice "mise en disponibilité" pour aller s'occuper des sept enfants d'un capitaine de la marine autrichienne, grincheux et martial. La rigidité du capitaine ne pourra résister au charme follement dévastateur de Julie Andrews. Même si la VF du film propose un doublage plutôt soigné, je ne saurais trop recommander de voir le film en VO car la voix de Julie Andrews est vraiment irrésistible.
Le capitaine c'est Christopher Plummer qui lui ne chante pas. En VO, comme en VF, il est doublé.
Parmi les très belles scènes du film, il y a l'introduction où la caméra survole de somptueux paysages alpins avant de se focaliser sur Maria (Julie Andrews ) qui danse et chante seule sur une montagne où elle a coutume de se réfugier et de communier avec la nature (au grand dam de ses collègues au couvent).
J'aime beaucoup aussi la scène où les enfants chantent faisant fondre le père si rigide, qui venait de virer Maria après la baignade improvisée.
Le film dure presque trois heures qu'on ne voit pas passer car en définitive l'action est assez trépidante et les scènes se succèdent et se renouvellent. Elles sont parfois tout-à-fait passionnantes et remarquablement réalisées comme la longue scène du petit théâtre de marionnettes.
J'ai découvert ce film il n'y a pas si longtemps (en gros, une dizaine d'années) et j'ai été séduit par sa fraîcheur indémodable, en grande partie, il faut bien le dire grâce à la prestation de Julie Andrews.