Dans la série « souviens-toi camarade, c’était quand même une autre époque » je demande « La montagne du dieu cannibale », film qui, si ma mémoire est bonne, et malheureusement elle l’est, inaugura la longue série de films de mangeurs de chair humaine que j’ai vu dans ma vie.

Dont tout le monde se fout !

Pouf pouf.

Une femme arrive en Nouvelle-Guinée, dans l’espoir de retrouver son explorateur de mari, disparu alors qu’il avait dans la tête de se rendre sur une île mystérieuse.

Film d’aventures extra bis, craspec, lardé de scènes à la Mondo Cane – sacrifice d’iguane et sa dégustation, affrontement d’un rapace et d’un serpent, un autre serpent qui déguste un singe vivant... – Martino livre sa relecture des Mines du Roi Salomon, prétexte à tous les débordements.

Dans ce film, un homme se farci un cochon.

L’Italie étant la patrie d’adoption d’Ursula Andress depuis qu’elle s’amouracha du fantasque Fabio Testi, son goût pour l’aventure débridée bien connu, c’est presque naturel qu’elle se retrouve à l’affiche de ce film où rien ne lui est épargné. Et où, au passage, elle ne nous épargne rien non plus, tant elle semble porter le masque de son propre visage pendant tout le métrage tellement sa face semble figée. Elle n’hésite pas à se montrer dans le plus simple appareil et à se faire oindre de boue par des représentantes de la populace locale, avant qu'un autre autochtone – je pense que c’est le même qui aime le cochon, en même temps je n’en suis pas sûr, tellement ces gens se ressemblent tous !- porte drapeau d’un métissage sous la contrainte, tentera même de la violer.

Le pauvre.

Eurk ! C’est répugnant !
Hummm... je sais, c’est une coutume.

Attaque de croco en carton, violences gratuites sur des animaux, jungle aux pièges mortels, banquets d’anthropophages , émasculation, coups bas, Stacy Keach qui cache derrière une barbe son bec de lièvre en aventurier traumatisé - et qui disparaît du film avant que ça sombre dans le dégoulinant -, un italien qui s’appelle Manolo, courageux et un peu con, mais il est excusé, c’est un italien.

Un film qui m'ouvrit les portes du cinéma cannibale, me donnant le goût des voyages et qui marque aussi la naissance de mon amour immodéré pour les Milfs.
DjeeVanCleef
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le 25 juin 2013

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DjeeVanCleef

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