Premier long d'un acteur réalisateur libanais, dont j'avais beaucoup aimé, il y a déjà quelques années, le court métrage La route du Nord (vu dans une séance/compilation de courts métrages). C'est une chronique assez attachante de la vie d'un village libanais (chrétien) en 1958, alors que le Liban connaissait une situation de crise, pas loin de la guerre civile. Mais ce thème n'est qu'un contexte pour ce qui se révèle être finalement une chronique familiale, sur fond de patriarcat et de poids des traditions, les mentalités de certains (et même certaines) peinant à évoluer. Cest magnifiquement filmé (paysages somptueux) et très bien interprété, mais le film pèche un peu côté scénario, pas très bien structuré (mais pas confus pour autant). La mise en place du contexte historique (que tout le monde ici ne connaît pas) est un peu appuyée, mais sans virer à la démonstration pesante.
Côté interprétation, on notera dans la distribution la présence de Nathalie Baye et Pierre Rochefort , dans le rôle de deux Français (mère et fils) en vacances.
Ce titre un peu curieux s'explique très bien dans une scène proche de la fin du film.