Six parce que Almodovar sait réaliser un film, que la mise en scène et l'image sont belles, mais alors si l'ibérique Pedro nous avait habitué à des scénarios tordus et transgenre, qui d'habitude me ravissent, je dois avouer que là je trouve qu'il y va un peu fort. Un homme détient une femme à qui il greffe un nouveau visage et une nouvelle peau. Bon. Après tout il a le droit de faire mumuse avec la transgénèse. Qu'il ait refaite cette femme à l'image de son épouse défenestrée après avoir constaté ce que le feu a fait à son corps, pourquoi pas. S'il est très amoureux, il peut vouloir la ressusciter. Mais alors que cette femme soit en fait le violeur de sa fille, suicidée elle aussi, et qu'il veuille donc se faire l'homme qui a abusé de sa fille, non, là je dis stop! Pedro a abuser des croquetas ou de l'opium, à voir, mais non. Ce n'est que partie remise!